Les conditions d’élevage et la qualité de la viande sont intimement liées. C’est pourquoi l’élevage bio dont l’une des principales caractéristiques est le bien-être animal garantit des viandes savoureuses.
Tous les animaux ont accès au plein air. Même les dindons pâturent ! les mutilations sont interdites : les porcs gardent leur queue, les poules leur bec, les vaches leurs cornes… Nourris bien souvent à partir des cultures de la ferme – même si ce “lien au sol” n’est plus obligatoire –, les animaux mangent bio évidemment. Et pas d’OGM dans leur assiette ! Enfin, l’agneau comme le cochon grandit à son rythme, d’où un abattage plus tardif. Les poulets bio sont abattus à 81 jours tandis qu’en standard, la majorité ne dépasse pas 50 jours. Quant aux soins, ils font appel en priorité à la phytothérapie, l’homéopathie, l’aromathérapie. La prévention des maladies est la règle étant donné que les traitements antibiotiques sont strictement limités : deux par an et un seul quand l’animal atteint sa maturité avant un an (poulet, veau). En outre, le délai de commercialisation d’une viande traitée est doublé par rapport au conventionnel. En bio, mieux vaut prévenir que guérir ! Par ailleurs, les races ne sont pas choisies au hasard. Adaptée à une région, à un climat, la vache Limousine, Gasconne ou bien la Salers a toutes les chances de se développer harmonieusement et de bien “profiter”. Conséquence de ces méthodes douces d’élevage, des viandes goûteuses et nourrissantes, riches en oméga 3 et au gras musculaire limité. Ce type de viande renferme en moyenne 25 % de plus de matière sèche que celle issue d’élevage conventionnel, ce qui se traduit par moins d’eau et plus de protéines.