Tandis que le plan Ecophyto prévoit une réduction de 50 % de l’utilisation des pesticides d’ici 2018, celle-ci a pourtant augmenté, depuis 2008, de 2,6 %… C’est dire l’urgence d’agir pour trouver des solutions.
La huitième Semaine pour les alternatives aux pesticides, du 20 au 30 mars, propose des évènements sur tout le territoire français, mais aussi en Europe et en Afrique. La France reste le premier pays européen utilisateur en quantité de pesticides, rappelle l’organisateur de l’opération, l’association Générations Futures. Et les objectifs du Grenelle sont loin d’être atteints : 3,9 % de surface agricole en bio, contre 6 % prévus en 2012 !
En plus de rendez-vous destinés au grand public, la Semaine met l’accent sur des actions politiques, et compte peser sur les importantes décisions à venir : notamment sur la réforme de la Politique agricole commune, mais aussi sur une définition que doit donner, d’ici fin 2013, la Commission européenne, de ce que sont les perturbateurs endocriniens ; décision qui pourrait impacter des mesures d’interdiction de certains produits pesticides.