C’est la première étude comparative à grande échelle des conséquences attendues du réchauffement climatique au cours du XXIe siècle sur les principaux pays de la planète. Publiée le 5 décembre par le ministère britannique de l’Énergie et du Changement climatique, elle a été coordonnée par le Hadley Centre, un centre de recherche sur le climat de référence mondiale. 23 pays – essentiellement ceux du G20, auxquels ont été ajoutées des nations du Sud – ont été passés au crible. L’étude s’est basée sur la littérature scientifique concernant ces États, en s’appuyant sur le rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) de 2007 et sur les travaux parus depuis. Les chercheurs se réfèrent à un scénario (dit SRES A1B) d’évolution des émissions de gaz à effet de serre élaboré par le Giec, sur la base d’un monde en croissance économique rapide, qui compterait 9 milliards d’habitants en 2050, dans lequel le niveau de vie convergerait et où les technologies efficaces énergétiquement se diffuseraient largement. Chaque pays a été analysé selon une grille commune s’attachant particulièrement à la sécurité alimentaire, à la production agricole, au stress hydrique et à l’occurrence des sécheresses et inondations.