Consommer trop de café, c’est aussi… consommer trop d’énergie. Les cafetières électriques sont pointées du doigt, et notamment leur fonction “maintien à température” qui permet de maintenir le café au chaud, mais qui a des conséquences désastreuses sur la facture énergétique… Rien de plus aisé, en effet, que de laisser la cafetière allumée toute la journée au bureau, pour disposer de café à volonté. Les cafetières à filtre avec plaque chauffante sont les moins chères, les plus répandues, mais les moins économes ; les cafetières automatiques à expresso, elles, sont plus chères mais peuvent s’arrêter de chauffer automatiquement en fin de cycle. En juillet, une étude, remise à la Commission européenne, propose de mettre en place une réglementation dans le but de diminuer les consommations des cafetières électriques. À l’échelle européenne, on considère qu’elles consomment près de 17 térawattheures (TWh) par an. Pour l’heure, les fabricants de cafetières (à l’inverse des fabricants de nombreux autres types d’appareils ménagers) n’ont encore aucune obligation de déclarer la consommation d’énergie de leurs machines. Cela pourrait changer. Les comportements aussi : pourquoi ne pas revenir à la cafetière italienne, que l’on met sur le gaz, ou bien opter pour un modèle Thermos ?