Est-il possible d’être écolo jusqu’au bout des ongles ? Pas évident, car les vernis à ongles contiennent solvants, pigments et résines chimiques qui servent à augmenter l’onctuosité, faciliter l’application et les rendre résistants.
Les solvants, comme l’acétone, le formaldéhyde, le toluène et l’éthyle acétate, aux odeurs si caractéristiques lorsqu’ils s’évaporent, sont tous interdits dans les référentiels de la cosmétique bio.
Certains vernis sont à l’eau, d’où l’absence d’odeur, mais ils sont très rares et pas forcément inoffensifs car ils nécessitent d’autres ingrédients chimiques pour être efficaces. Notamment la résine comme durcisseur. Des plastifiants tels que le dibutyl phtalate, toxiques avérés, sont également ajoutés pour gagner en élasticité et pour que le vernis ne s’écaille pas. Un vernis à ongles totalement inoffensif ne devrait contenir ni phtalates, toluène, formaldéhyde ou xylène.
Certaines marques font de réels efforts et sont à privilégier. Elles sont aussi sans paraben (conservateur), ni colophane, et matières premières éthoxilées (PEG).
En revanche, il existe des dissolvants sans acétone, avec la totalité des ingrédients d’origine naturelle, qui arborent le label Cosmébio.
Eco-dissolvant 100 % naturel et sans acétone
C’est le cas avec cet Eco-dissolvant imaginé par Aroma-Zone. Ce produit est constitué de lactate d’éthyle, solvant beaucoup moins volatil que l’acétone et l’acétate d’éthyle, donc avec moins de risque d’irritation par les vapeurs pour les yeux et les voies respiratoires.
Il est de plus beaucoup plus doux pour la peau et les ongles. 100 % d’origine végétale dérivé du maïs, ce dissolvant est facilement biodégradable et produit par un procédé écologique. Il est reconnu par le cahier des charges Cosmébio d’Ecocert.
Pour l’utiliser, rien de plus simple : il suffit de le dissoudre dans de l’eau (70 ml d’Eco-dissolvant avec 30 ml d’eau ou d’hydrolat).